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Black Friday, c'est quoi?

Qu’est-ce que le Black Friday, et quel impact pour le monde de la publicité?

Si vous avez écouté la radio, regardé la télévision ou surfé le web durant le mois de novembre, vous avez entendu parler de Black Friday. C’est le nouveau buzzword de ces quelques dernières années (2 à 3 ans à peine). Black Friday est utilisé à toutes les sauces, dans tous contextes et peu d’industries y échappent. Demandez autour de vous et l’on vous dira qu’il s’agit d’une tradition commerciale venue tout droit des USA. Mais est-ce aussi simple que cela? Que se cache-t-il derrière cette tradition?

Quelle est l’origine de Black Friday?

Plusieurs explications existent pour le concept de Black Friday. Black Friday prend toujours place entre Halloween et Noël. C’est chaque année pareil, le dernier vendredi du mois de Novembre. Mais pourquoi Black (noir)? Certains disent qu’il s’agit d’une référence aux rues et magasins qui sont noirs de monde ce jour là. D’autres disent qu’il s’agit de l’encre utilisée par les responsables des magasins ce jour là lorsqu’ils font leurs comptes (contrairement à l’encre rouge pour les résultats négatifs).

Ces explications n’assouvissent pas ma curiosité. Malheureusement, lorsque des traditions américaines arrivent en Europe, elles sont qualifiées de pratiques commerciales (ce qui est vrai), mais sont également vidées de leur sens et de leur contexte initial. Ce n’est pas la signification de Black Friday qui est intéressante, mais bien la logique derrière le succès commercial de cette journée un peu spéciale.

Aux Etats-Unis, la saison des fêtes suit un ordre spécifique. Tout commence avec Halloween le 31 octobre, en plein automne, et dans la saison de la soupe au potiron (miam !). Vient ensuite la préparation de Thanksgiving, le plus grand festin de l’année. Thanksgiving est également souvent mal compris en Europe. En quelques mots, Thanksgiving est une tradition qui date de plusieurs siècles, et dont l’histoire fait souvent polémique. Quoi qu’il en soit, la tradition a évolué pour devenir le repas familial le plus important de l’année. C’est aussi l’ouverture officielle de la saison des fêtes, et la préparation pour Noël (les décorations et musiques de Noël pointent le bout de leur nez le lendemain). Le jeudi de Thanksgiving étant un jour férié aux Etats-Unis, nombreux sont ceux qui profitent du lendemain pour commencer leur courses de Noël, faisant de ce vendredi un jour record en termes ventes.

Search trends for 'Black Friday' in Belgium | 2004 - 2017

Black Friday Evolution Belgium Belgique Belgie

 

Black Friday: pourquoi est-ce commercial?

La réponse est simple. Les magasins se rendant compte de l’importance de cette journée (Black Friday) pour faire leur chiffre, une série de tactiques marketing ont fait leur apparition. Les magasins ont mis en place des ‘doorbusters’, des promotions tellement alléchantes qu’elles attirent la foule en masse. L’idée étant d’attirer la foule pour un produit d’appel, en espérant que les clients dépensent également une partie de leur budget une fois dans le magasin. D’année en année, ce fut la guerre des promotions entre les magasins. Certaines promotions sont tellement alléchantes que des clients vont jusqu’à camper devant un magasin afin d’être le premier à pouvoir y rentrer.

Black Friday: est-ce logique en Europe?

Thanksgiving n’est pas vraiment une tradition ayant traversé l’océan. La période de shopping de Noël commence cependant bien fin novembre dans nos contrées également, tout comme les marchés de Noël et les décorations festives. Les promotions appliquées pour Black Friday sont généralement moins alléchantes dans nos contrées, il en va des règles locales qui ne permettent pas de vendre à perte. Les magasins ont néanmoins décidés d’appliquer la logique afin de gérer leur stock avant les soldes de janvier. Même si il n’y a pour nous aucune logique à se focaliser sur le dernier vendredi de novembre, le concept semble avoir pris racine.

La popularité de Black Friday en Europe arrive en pleine croissance du shopping sur internet. Les e-commerçants profitent largement de Black Friday afin de communiquer à tout va, malgré le fait que Black Friday soit en fait à l’origine une approche de retail offline. La plus grosse journée de ventes en ligne aux Etats-Unis prend d’ailleurs place un autre jour, le lundi qui suit Black Friday (appelé communément Cyber Monday). Il y a donc une petite confusion entre la signification des concepts, mais je ne vais pas me plaindre, je profite largement chaque année des promotions de Black Friday.


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publication auteur julien cornet
[/col][col class="span9"]AUTEUR
Julien Cornet

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Hausse d’interactivité dans la publicité vidéo avec les normes VAST & VPAID

La publicité vidéo est un domaine du marketing digital très vaste et en plein essor. Il existe différents formats de publicité vidéo offrant des capacités qui ne cessent de s’accroître.
Dans le but de créer une compatibilité entre ces différents formats vidéo et les lecteurs de contenu vidéo en ligne, l’Interactive Advertising Bureau (IAB) a élaboré certaines normes qui facilitent le processus. 
Il est essentiel de se familiariser avec ces standards, tels que VAST et VPAID, pour avoir une compréhension totale de toutes les possibilités qu’offre le marketing vidéo. 

VAST ou “Video Ad Serving Template”

Comme son nom l’indique, VAST est un modèle cadre de publicité vidéo standardisé qui permet aux annonceurs de ne plus avoir à se soucier d’un éventuel risque que leur publicités vidéo ne puissent être diffusées dans certains lecteurs vidéo en ligne.

Ce modèle communique au lecteur de contenu vidéo:

  • Quelle pub doit être diffusée et où la trouver dans l’ad server
  • Combien de temps la vidéo est supposée durer et si oui ou non elle peut être “ignorée” par l’utilisateur après quelques secondes de visionnage (“skippable”)
  • Quel doit être l’URL de destination lorsque l’utilisateur clique sur la vidéo

En d’autres termes, ce modèle crée un cadre qui permet au lecteur vidéo et à l’ad server de communiquer dans un langage commun. Cette standardisation accroît les volumes à la fois pour les éditeurs ainsi que pour les annonceurs. Les annonceurs ne doivent plus s’inquiéter de la bonne diffusion de leur vidéo sur les différents lecteurs vidéo des éditeurs. Cela résulte naturellement en une demande croissante pour les espaces de publicité vidéo des éditeurs.

VPAID ou “Video Player Ad-Serving Interface Definition”

Les publicités de type VPAID sont capables d’offrir de l’interactivité d’une telle façon que la norme VAST seule en est incapable. Les publicités VPAID sont un type spécial de fichier média qui peut être délivré sous un modèle VAST. Ce type inclut un extrait de code qui peut être exploité par les lecteurs vidéo et offre ainsi des fonctionnalités qui ne sont pas automatiquement présentes dans un tag VAST.

Le standard VPAID offre non seulement une expérience plus riche aux internautes qui visionnent votre publicité mais permet aussi aux ‘marketers’ de tracker l’engagement et l’interaction générés par votre pub. Un simple exemple de cette interactivité pourrait être un ‘overlay’ qui apparaît à un moment donné dans la vidéo et sur lequel un utilisateur peut cliquer pour finalement être redirigé vers du contenu plus détaillé.

De nos jours, la plupart des placements digitaux utilisent la norme VPAID, qui non seulement accroît l’interactivité et la qualité de vos publicités mais permet aussi de mesurer et d’analyser les performances.

Résumé

Le marketing vidéo est d’une part facilité par ces standards et voit conséquemment ses capacités s’élargir. Ceux-ci permettent aux éditeurs d’autoriser une plus grande variété de publicités vidéo et offrent aux annonceurs bien plus de possibilités en termes de richesse d’expérience publicitaire et de mesure des performances.

Les éditeurs qui supportent les publicités VPAID permettent aux annonceurs d’offrir une expérience premium interactive. Ces derniers peuvent donc s’attendre en retour à une contrepartie premium, qui leur permet alors de créer et d’offrir du contenu bien plus qualitatif.

Les annonceurs qui se sont familiarisés avec les normes VPAID et VAST savent ce que les publicités vidéo sont capables d’offrir et où elles peuvent être placées pour être les plus interactives possible, et ce dans le but d’analyser et d’optimiser les performances pour obtenir des résultats optimaux.

Paiement en ligne via Facebook messenger

Facebook vient de lancer chez nos voisins en France et en Grande-Bretagne le portefeuille électronique via le paiement dans Facebook messenger cela ne devrait pas tarder avant de le voir dans d’autres pays. Dans l’article nous allons décortiquer ce que cela implique pour l’utilisateur en terme de fonctionnalité et de sécurité. 

Contexte

Vous faites une soirée entre amis et à un moment vous décidez de commander des pizzas. Vous vous dévouez pour faire la commande. Mais, vous redoutez de devoir envoyer des messages de rappels après la fête. Puis, envoyer vos coordonnées bancaires à tous vos amis et vous assurer que le paiement a été effectué.

Paiement en ligne via Facebook Messenger

Facebook vient de trouver une solution à ce type situation avec la fonctionnalité qui permet de directement payer dans la conversation messenger. 

facebook messenger payments 1

Comment cela fonctionne

Vous devez lancer une conversation avec la personne concernée ensuite, au bas de l’écran appuyez sur le signe de la devise ($,€,£). Si c’est la première fois que vous le faites, vous devez configurer vos données en associant votre banque au système de paiement. Puis, vous sélectionnez le montant que vous voulez. Votre ami devra alors ouvrir la conversation et s’il ne l’a pas encore fait, configurer le système de paiement et faire la transition. Vous de votre côté vous serez en mesure de voir si votre ami a effectué le virement. Dans notre exemple où vous êtes plusieurs, vous pouvez lancer la procédure instantanément dans la conversation commune et voir l'évolution des paiements. De plus, l’avantage réside dans le fait qu’il n’y pas de frais de transition. 

Deviez-vous être inquiets pour la sécurité de vos données?

Facebook assure que le système de paiement est crypté qu’il répond aux mêmes critères de sécurité que les autres applications de paiement en ligne des banques. Donc, au niveau de vos données vous êtes couverts.

En plus de bénéficier d’un transfert sécurité, l’assistant virtuel M est en mesure de déterminer dans une conversation messenger que vous êtes entrain de discuter de paiement d’argent et vous proposer l’utilisation de l’application via l’apparition de l’icône du système de paiement Facebook messenger.

Facebook l’application à tout faire

D’un point de l’industrie, Facebook vient  de boucler la boucle en proposant une plateforme où on peut échanger des biens (avec le lancement notamment du marketplace) et faire des transferts d’argent. Avec plus 1.3 milliards d’utilisateurs par mois, Facebook se place plus que jamais comme l’application où on peut tout faire. Ainsi, l’utilisateur reste toujours dans l’écosystème Facebook et donc n’a plus besoin de sortir de la plateforme américaine pour faire ces transferts d’argent. Aux Etats-Unis où cette fonctionnalité a été lancée il y a déjà deux ans, d’autres systèmes de paiement ont été incorporés dans Facebook messenger comme notamment TransferWise, Western Union, Mastercard et d’autres encore. Ce qui veut dire que le paiement de Facebook messenger ne vient pas concurrencer les paiements classiques mais, va plutôt servir de facilitateur dans le paiement de personne à personne. 

Néanmoins, il faut noter qu’actuellement aux Etats-Unis le montant s’élève à maximum 500$ et il faut attendre entre deux à trois jour avant que le transfert se fasse. Cela suit la volonté de Facebook de faciliter le paiement durant les petits moment festifs. Ce fonctionnalité vient d’être lancée chez nos voisins en Grande-Bretagne et en France et cela ne devrait pas tarder avant qu’elle soit disponible aussi dans les autres pays.

Vous pouvez consulter l’intervention du Directeur Stratégique de Semetis sur la RTBF à ce sujet.  {snippet placidemugenzi-fr}

La publicité digitale en 2017 - Ce n’est plus pareil

La transformation digitale de notre société a très certainement impacté l’industrie de la publicité. Nous avons fait du chemin depuis les publicitaires des années 60 sur Madison Avenue. Aujourd’hui le media mix est multicanal, notre audience est mobile et ‘on the go’, l’inventaire ‘out of home’ devient programmatic, l’utilisation de la voix et des assistants virtuels est en forte hausse, les performances sont mesurées en temps réel, et tout le marketing se veut ‘data driven’.

Les données, ou ‘data’ ont toujours été à la base des stratégies média. Rien de nouveau ici. Aucun annonceur ne peut se permettre chaque média et chaque canal de communication. Chaque produit et service a pour but de satisfaire une demande sur le marché, à un prix spécifique, avec un message spécifique, pour une audience spécifique. Cela nous rappelle notre premier cours de marketing, le marketing mix et les 4 Ps dont fait partie la Promotion. Mais comment savoir si l’on maximise l’impact de notre investissement publicitaire envers notre public cible? Il est impossible de connecter un euro investi dans un spot TV à la vente individuelle d’un tube de dentifrice. C’est pour cela que l’on fait appel aux études de marché et à des experts armés de données. C’est également pour cela que le reach et la fréquence publicitaires sont devenus les indicateurs de performance historiques.

Puis arrive l’ère du digital. Malgré les premières bannières digitales apparues pour la première fois dans les années 90, la publicité en ligne s’est développée dans les années 2000. Aujourd’hui, comme auparavant, chaque pitch et chaque plan doit être justifié par des études de marché et de tendances. Cependant, le digital ajoute un ‘besoin’ pour toutes sortes de mesures, parfois impossibles. Dans le monde de la publicité, le ‘big data’ signifie que les canaux se sont multipliés, que les variations de tailles d’écrans sont en croissance constante, et que tout peut être mesuré d’une manière ou d’une autre.

Publicitaires et responsables marketing ont un job spécifique: créer l’envie et le besoin pour leurs marques envers le consommateur cible. Joindre l’offre et la demande. Pour y arriver, ils font usage de vastes quantités de ressources qui doivent être allouées de manière optimale. A cette fin, et dans l’ère du digital, de la mesure, du big data, du ciblage ultra précis et des dernières technologies, ce job est plus facile que jamais. Vraiment? Je dirais plutôt que cet overload de données et cette attente de la mesurabilité parfaite ne font que compliquer le job du marketeer. En effet, les ressources (média, technologie, expertise) sont efficacement gérées, comme jamais auparavant. Mais cela nécessite plus de travail pour y arriver. Cela a un coût. Le message principal ici est que l’efficience publicitaire moderne nécessite des ressources et de la stratégie. Seules, les technologies et amas de données ne suffisent pas. La bonne nouvelle est que malgré cela, si chacun fait bien son travail, les économies engendrées par cette efficience couvriront largement ce coût supplémentaire.

Dans nos prochains posts, nous irons plus en profondeur dans les thèmes de la mesure, de la technologie, des audiences et des ressources.


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publication auteur julien cornet
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Julien Cornet

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